Jean-Paul Denanot (S&D). – Madame la Présidente, Madame la Haute représentante, effectivement, l’instabilité au Moyen-Orient, la pauvreté en Afrique, la folie de quelques dictateurs et bien d’autres sujets, dont la montée du terrorisme et les cyberattaques, doivent nous alerter encore davantage sur les questions de défense européenne. J’ajoute que l’attitude de Donald Trump aux États-Unis nous oblige à avoir une nouvelle réflexion, car l’Union européenne ne peut rester sans défense.

Même si nous sommes tous profondément pacifistes, nous ne vivons malheureusement pas sur la planète des bisounours. Il nous faut libérer tout le potentiel du traité de Lisbonne dans ce domaine et nous assurer d’une coopération structurée permanente, prélude à une véritable défense européenne commune, dont la cyberdéfense.

Deux projets méritent d’être soulignés: l’action préparatoire sur la recherche et, évidemment, le projet de mise en commun de matériel militaire afin de faire des économies. Ce sont des premiers pas importants, mais il faut aller plus loin. Bien entendu, il faut trouver de l’argent frais et ne pas puiser sur les politiques structurelles de l’Union européenne.