Pervenche Berès (S&D). – Madame la Présidente, Monsieur le négociateur, Monsieur Barnier, merci d’avoir introduit – pourrait-on dire? – «le loup dans la bergerie». En tout cas, le mot «marché intérieur» au paragraphe 49 de ce long rapport conjoint qui – je crois – est un fil conducteur sur lequel nous allons pouvoir construire beaucoup pour l’avenir des relations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni.

Mais il y a d’autres sujets à l’ordre du jour du Conseil européen et je m’étonne de ne pas voir la Commission à son siège. J’aurais voulu l’inviter à insister sur l’importance, évidemment, des réformes de l’Union économique et monétaire, même en l’absence d’un gouvernement allemand en dehors d’un gouvernement faisant fonction. En effet, il y a dans les propositions des éléments sur lesquels nous avons besoin d’avancer, et notamment l’idée d’un filet de sécurité pour le fonds de résolution, car c’est un point qui sinon risque de bloquer beaucoup d’avancées dont nous avons besoin, quel que soit le calendrier électoral des uns et des autres.