Le 24 février 2022, la Fédération de Russie a envahi l’Ukraine sans la moindre justification. Depuis, son armée et les mercenaires du groupe Wagner multiplient les crimes de guerre : viols systématiques, civils pris délibérément pour cible, massacres, tortures… Face à cette guerre qui menace l’ensemble de l’architecture de sécurité européenne, le Parlement européen a adopté aujourd’hui une résolution appelant à fournir aux Ukrainiens tout ce dont ils ont besoin pour l’emporter.
« Alors que la Russie prépare une vaste offensive, l’Union européenne et les États membres doivent cesser avec l’approche « incrémentale » qui a prévalu jusqu’ici. Nos hésitations ont forcé le Président Ukrainien à un rôle de demandeur, contraint de faire la tournée des capitales européennes pour obtenir, souvent trop tard, les moyens de se défendre. Cela doit changer. La victoire de l’Ukraine et la défaite de Poutine sont un impératif existentiel pour l’Europe et pour l’avenir de nos démocraties. Dès lors, il nous faut fournir aux Ukrainiens toutes les armes dont ils ont besoin, à commencer par les chars promis, en quantité nécessaire et en urgence, puis les avions de combats et missiles demandés » explique Raphaël Glucksmann, eurodéputé Place publique membre des commissions en charge des affaires étrangères, des questions de sécurité et défense et président de la commission spéciale sur les ingérences étrangères.
« Il en va de même pour les sanctions : il ne faut plus laisser des trous dans la raquette. Les sanctions graduelles n’ont pas permis de faire assez mal à l’économie russe. Nous devons suffoquer la machine de guerre russe. Pour cela, il faut renforcer les sanctions, ajouter d’autres secteurs de l’économie, dont l’uranium et le géant Rosatom, et veiller à une mise en œuvre plus stricte en empêchant leur contournement et en sanctionnant à leur tour les acteurs qui facilitent cette éviction » ajoute l’eurodéputé.
« Notre soutien à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine est et restera sans faille, jusqu’à sa victoire. » conclut Raphaël Glucksmann.