Le Parlement européen a débattu, aujourd’hui, de la place de l’agriculture dans la transition verte.

Pour la délégation de la gauche sociale et écologique, la transition verte doit se faire AVEC et non pas CONTRE les agriculteurs, tout en garantissant la sécurité alimentaire en Europe et en luttant contre le modèle néo-libéral qui ne profite qu’à quelques multinationales de l’agroalimentaire et de la chimie.

Pour Éric Andrieu, eurodéputé socialiste spécialiste des questions agricoles et environnementales, « l’impact énorme de l’agriculture sur la planète n’est plus à démontrer. C’est pourquoi, le passage à une agriculture plus durable implique d’adapter les compétences, les moyens, et d’accompagner les agriculteurs dans cette transition ».

« Nous devons à la fois préserver la sécurité alimentaire et en même temps opérer d’urgence la transition verte et, contrairement à ce que dit la droite, ces deux objectifs ne s’opposent pas » assène l’eurodéputé.

« Les élus de droite ont passé la matinée à expliquer qu’il n’y a pas d’urgence à baisser l’utilisation des pesticides. Ils nous ont dit que les pesticides génétiques et que les OGM sont l’avenir. Ils ne font même plus semblant et sont devenus les porte-paroles des grands groupes de l’agroalimentaires et de l’agrochimie » martèle Éric Andrieu.

« Parce que des alternatives existent pour à la fois nourrir les citoyens tout en préservant la biodiversité et l’environnement, nous devons y travailler. C’est vrai qu’elles font faire moins de bénéfices aux multinationales, car l’intérêt général rapporte moins financièrement que l’intérêt particulier, mais c’est bien pour l’intérêt général que nous avons été élus ! » rappelle Éric Andrieu, pour sa dernière intervention en plénière.