Le Parlement européen a adopté, aujourd’hui, un rapport concernant la filière équine.
Il faut le rappeler : l’Union européenne compte environ 7 millions de chevaux utilisés dans le transport, le tourisme, le sport, l’éducation, la recherche, la foresterie et l’agriculture. La filière équine pèse 100 milliards d’euros par an et représente 900 000 emplois.
Aussi, il est indispensable de penser l’avenir de cette filière, ce qui commence par respecter les conditions d’hygiène et de bien-être des animaux, à la fois sur leur lieu de vie et dans les abattoirs.
L’Europe a un rôle à jouer, d’abord en matière de traçabilité : le manque d’informations sur les équidés et leurs déplacements dans certains États membres nécessite l’amélioration du système informatique vétérinaire intégré (Trade Control and Expert System – TRACES). L’Europe peut également réduire la durée maximale pour tous les transports de chevaux destinés à l’abattage, et définir des règles de contrôles réguliers des abattoirs afin de contrôler les installations et le niveau de qualification du personnel.
Renforcer la filière équine et le rôle des centres équestres dans les territoires, c’est aussi, comme le propose ce rapport, mieux l’intégrer dans la PAC afin de faire de cette filière un vrai axe de développement du monde rural – aide à la formation, à l’installation, à la diversification des activités – et permettre l’application d’une TVA à taux réduit.
Les eurodéputés socialistes et radicaux ont contribué à faire de ce texte un outil de lutte contre les zones d’économie grise dans la filière équine, au service du bien-être équin. Ils invitent désormais la Commission européenne à se saisir de l’ensemble des ces propositions !