Les eurodéputés ont adopté une nouvelle stratégie dans le cadre de l’économie circulaire conformément aux objectifs développés au sein du Pacte vert européen. Les membres de la Délégation de la gauche sociale et écologique se félicitent de l’adoption de ce deuxième plan d’action qui appelle à des objectifs contraignants pour 2030 concernant l’utilisation des matières premières et l’empreinte de la consommation, couvrant l’ensemble du cycle de vie de chaque catégorie de produit mise sur le marché européen.

Pour Éric Andrieu, membre de la Commission en charge de l’environnement et de la santé : « l’essor de l’économie circulaire est une priorité stratégique pour l’Union, car elle permet à la fois préservation des ressources naturelles, consommation durable, amélioration de la qualité de vie, développement des territoires, création de valeur et d’emplois et réinsertion de personnes vulnérables ». Mais il faut être prudent sur un point, ajoute l’eurodéputé : « Le recyclage ne doit pas être un prétexte pour réintroduire des substances dangereuses que la législation entend éliminer. Les substances interdites ne doivent pas revenir sur le marché de l’Union dans des produits de consommation par l’intermédiaire d’activités de recyclage ! ».

« Écoconception, consommation collaborative, lutte contre l’obsolescence programmée doivent devenir notre mantra législatif et réglementaire » insistent les membres de la délégation. Avec un axe central : « l’économie circulaire doit aussi être solidaire. Les acteurs de l’économie sociale et solidaire, comme les associations ou les entreprises sociales, dans le secteur du réemploi et de la préparation en vue du réemploi, doivent être soutenus financièrement et d’un point de vue réglementaire, notamment dans l’accès aux marchés publics » concluent les membres de la délégation.