Le Parlement européen a approuvé pendant cette session le programme spatial de l’UE pour les 7 prochaines années (2021-2027), l’alignant sur le budget à long terme de l’Union, ce dont les membres de la délégation de la gauche sociale et écologique se félicitent.
Les technologies spatiales sont un élément clé de notre vie quotidienne : elles nous aident à voyager, à communiquer avec nos amis et familles, à mieux mesurer le dérèglement climatique ; elles favorisent également l’innovation. Mais, elles peuvent aussi aggraver le dérèglement climatique et mener à une militarisation de l’espace. Le vote intervenu aujourd’hui sur le programme spatial de l’Union européenne garantit que nous réduisons les dangers de l’exploration spatiale tout en augmentant les opportunités pour l’humanité.
L’UE a ainsi assuré la continuité de nos technologies, données et services spatiaux ; elle encourage l’innovation et le progrès scientifique – notamment pour les PME – et promeut la diplomatie spatiale. Doté d’un budget de 14,8 milliards d’euros, le programme a été simplifié en fusionnant trois programmes spatiaux actuels (Galileo, EGNOS et Copernicus) en un seul, et en ajoutant des initiatives sur les communications par satellite et la lutte contre les débris spatiaux.
« Au cours des négociations, et compte tenu du danger des conséquences de la militarisation de l’espace, nous avons réussi à exclure les questions de défense comme objectif principal des activités spatiales européennes. En outre, notre Groupe a aligné le programme sur le Pacte Vert en contribuant à l’objectif budgétaire de 30% pour les objectifs climatiques » se félicite Pierre Larrouturou, eurodéputé Nouvelle donne.
« Alors que Thomas Pesquet fait rêver les citoyens depuis la station spatiale internationale, nous nous félicitons d’avoir contribué à un programme spatial du futur basé sur le climat, la diplomatie et l’innovation scientifique » concluent les membres de la délégation.