Le Parlement européen a voté hier à une large majorité une dérogation pour les substances d’origine botanique afin que l’évaluation des risques continue d’être établie sur l’ensemble de la substance et non sur chacun de leurs composants.
En effet, la révision du règlement sur la classification, l’étiquetage et l’emballage des substances et des mélanges visait à mieux contrôler les produits complexes dont les produits pétroliers : les autorités sanitaires devront maintenant considérer l’ensemble des composants des substances complexes dans l’analyse des risques.
Étant également des substances complexes, les huiles essentielles auraient également pu être concernées. Cette nouvelle approche aurait entrainé des surcoûts importants pour identifier et tester les centaines de molécules différentes que composent une huile essentielle. Surtout, cela aurait conduit à nier les effets bénéfiques engendrés par l’association des différents composants qui forment l’huile essentielle.
« Le vote du Parlement européen est une excellente nouvelle pour les producteurs d’huiles essentielles de lavande. L’objectif est rempli, nous avons obtenu cette dérogation pour laquelle je me suis battu. Les producteurs de nos territoires peuvent se sentir soulagés, le ciel s’éclaircit au-dessus des champs de lavande. » indique Christophe Clergeau, député européen socialiste en charge des sujets agricoles et environnementaux.