Les eurodéputés socialistes et radicaux se félicitent que Virginie Rozière soit désignée co-rapporteur du rapport d’initiative sur les lanceurs d’alerte, avec l’un de ses collègues du groupe libéral.

Après des mois de pression du groupe des Socialistes et Démocrates, le Parlement européen va travailler pour proposer des mécanismes de protection et pousser la Commission à agir. Nous espérons que la méthode de travail choisie par la Commission JURI d’un co-rapport s’avérera la bonne.

SwissLeaks, LuxLeaks, Panama papers, BahamasLeaks, Mediator… la liste est longue qui démontre jour après jour le rôle indispensable des lanceurs d’alerte et l’urgence à les protéger.

Trop souvent, ces derniers restent vulnérables car insuffisamment protégés. La condamnation injuste de deux d’entre eux dans l’affaire LuxLeaks a, en effet, jeté la lumière sur l’extrême précarité de leur situation. Nous avions dénoncé ce jugement honteux, en renouvelant notre demande d’une action urgente de la Commission. Nous nous étions également engagés à aller plus loin, c’est l’enjeu de ce rapport.

Notre ambition est de parvenir à une protection européenne des lanceurs d’alerte. Parce que les protections nationales, quand elles existent, sont hétérogènes, imparfaites, et que les scandales, eux, sont européens, protéger les lanceurs d’alerte, c’est protéger plus efficacement la liberté d’expression ou d’être informé, et donc la démocratie en Europe.