Du 21 au 23 septembre 2025, la « Marche pour les droits humains » reliera Roubaix, symbole de la possible renaissance de l’industrie textile, à Bruxelles, où Omnibus I est en discussion. C’est un symbole fort face au recul annoncé par la Commission européenne sur le devoir de vigilance.

La délégation française du groupe S&D au Parlement européen salue cette mobilisation citoyenne et politique, qui rassemble ONGs, syndicats, dirigeants d’entreprises, et qui rappelle l’urgence et la gravité du moment : l’Europe ne peut pas tourner le dos à la protection des droits humains et de l’environnement.

La directive européenne sur le devoir de vigilance, adoptée en 2024, est le fruit d’années de lutte et d’un engagement déterminé de la société civile, des syndicats et des parlementaires de gauche. Elle constitue un acquis historique, indispensable pour responsabiliser les multinationales sur l’ensemble de leur chaîne de valeur, du cobalt au cacao, du textile à l’agroalimentaire.

En février 2025, la Commission a présenté une proposition « Omnibus » qui remet en cause l’essentiel de ces avancées. Son adoption affaiblirait la crédibilité de l’Europe et son ambition d’être une puissance fondée sur les valeurs, la justice et la dignité humaine.

C’est pourquoi nous soutenons pleinement et participerons à la Marche pour les droits humains.  Face aux assauts de la droite et de l’extrême-droite contre une loi que notre groupe et notre délégation ont portée à bouts de bras pendant la mandature précédente, la délégation française du groupe S&D est pleinement mobilisée dans le travail parlementaire afin d’empêcher le détricotage d’acquis sociaux et environnementaux.

Nous défendons un cadre législatif ambitieux, garant de la construction d’une puissance écologique et sociale européenne, indispensable à notre souveraineté et à notre compétitivité.

 

Notes aux rédactions :

  • Retrouvez ici la position de la délégation française sur le paquet Omnibus I.

 

Les organisateurs de la Marche et nos députés européens, Raphaël Glucksmann, Eric Sargiacomo, Christophe Clergeau, Chloé Ridel et Thomas Pellerin-Carlin sont disponibles sur place, mardi 23 septembre à 18h30, rond-point Schumann, pour répondre aux questions éventuelles des journalistes.