Karine Gloanec Maurin, femme politique de Loir et Cher, a été désignée aujourd’hui en session plénière membre du Parlement européen. Elle succède à Jean-Paul Denanot, élu du Limousin qui a fait le choix, un an avant les prochaines élections européennes, de lui laisser son siège. Les eurodéputés socialistes et radicaux se réjouissent de l’accueillir !

Karine Gloanec Maurin reprend son mandat de titulaire au sein de la commission de l’Agriculture et du Développement rural ainsi que celui de suppléante au sein de la commission des Budgets.

Elle intègre également en tant que titulaire la délégation du Parlement européen à la commission parlementaire mixte UE-Turquie et celle pour les relations avec la Bosnie-Herzégovine et le Kosovo en tant que suppléante.

Karine Gloanec Maurin devrait également reprendre la coprésidence de l’intergroupe « Biens communs & Services publics ».

Nommée inspectrice des Affaires culturelles en 2015 après une carrière artistique et créative dense, Karine Gloanec Maurin a occupé parallèlement différents mandats politiques.

Elle a été notamment vice-présidente de la région Centre-Val de Loire en charge des relations internationales, des politiques européennes et de l’interrégionalité, et à ce titre membre du Comité des Régions.

Depuis 1995, elle a été successivement conseillère municipale puis première adjointe au maire de Saint-Agil devenue commune nouvelle de Couëtron au Perche et occupe également une vice-présidence au sein de la communauté de commune des Collines du Perche.

Marquée par son parcours et ses engagements en faveur de la ruralité, Karine Gloanec Maurin entend défendre au Parlement européen les politiques de solidarité, de cohésion et de développement rural, actuellement menacées par des coupes budgétaires dans le cadre du futur cadre financier pluriannuel européen.

« Les fonds européens déclinés dans les régions sont des leviers de développement incontournables pour les territoires, explique la nouvelle députée européenne. Dans un contexte de métropolisation active, il faut rappeler le principe de l’équilibre et de l’égalité des territoires. Il existe des ruralités vivantes et innovantes portées par les populations et les agriculteurs localement. Elles doivent continuer d’être accompagnées dans leur dynamisme par l’Europe. Les fonds structurels sont des outils indispensables, une démonstration sur le terrain de l’utilité de notre Union. C’est ma priorité à l’aube de ce nouveau mandat. »