Jean-Paul Denanot (S&D). – Madame la Présidente, l’histoire est particulièrement lourde et douloureuse dans les Balkans, et l’Union européenne peut, de mon point de vue, et doit jouer un rôle essentiel dans l’aide à la réconciliation.

Je suis, bien sûr, satisfait du dépôt de la demande officielle d’adhésion et du regard bienveillant de la Commission.

Je remercie M. Preda de son rapport, qui est très complet et qui met en évidence les forces et les faiblesses de la demande d’adhésion.

Effectivement, la volonté d’adhésion à l’Union européenne doit s’accompagner d’efforts d’organisation administrative et politique. Un État de droit est évidemment la première marche à franchir, cet État de droit qui doit permettre de lutter contre la délinquance, contre la corruption et le crime organisé. Mais, bien entendu, il faut aussi, comme l’a justement souligné le rapporteur, que la Bosnie-Herzégovine mette en œuvre les réformes socio-économiques qui permettront aux jeunes, notamment, de recommencer à espérer dans leur pays.

Toutes ces réformes, l’Union européenne peut et doit les accompagner, mais elle ne pourra le faire sans l’aide de l’adhésion complète de toutes les populations, qui doivent être associées au processus.