Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire,

cet accord avec la Corée va être le premier qui va véritablement mettre en œuvre la stratégie Global Europe en tant qu’accord important, et il devrait donc être particulièrement exemplaire parce qu’il va créer un précédent.

Or, nous constatons que, tout d’abord, il y a un problème d’information du Parlement, notamment sur les clauses de sauvegarde, un problème de méthode ensuite puisqu’on nous annonce déjà qu’on pourrait mettre en œuvre des dispositions provisoires ou mettre provisoirement en œuvre l’accord sans même attendre l’avis conforme du Parlement, et un problème de clarté et de transparence du cadre commercial enfin – ça a été soulevé par M. Rinaldi – puisque, à travers le duty drawback, on pourrait avoir en fait un accord indirectement passé avec la Chine. Je crois que nous devons être particulièrement clairs sur ces accords de libre-échange.

En outre, il y a un problème de cohérence face à l’ambition de développer des normes sociales et environnementales. On est très loin, par exemple, de ce que les États-Unis ont négocié en matière de respect des normes sociales dans leur accord avec la Corée.

Enfin, franchement, quand on regarde la situation économique que nous traversons, avec une industrie automobile…