Eric Andrieu (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, je voudrais tout d’abord à mon tour vous remercier de votre implication et de votre écoute dans le travail qui a été conduit par le groupe à haut niveau.

En effet, en 2008, les sociaux-démocrates ont approuvé la nécessité de la réforme du secteur vitivinicole et ont souhaité une stratégie politique pour l’avenir de ce secteur qui soit cohérente et qui permette à la fois de stabiliser rapidement et durablement les marchés, d’engager une restructuration de la filière, tout en maintenant les revenus des acteurs de ce secteur.

Je me félicite que notre assemblée ait permis, dans la toute récente réforme de la PAC, certaines rectifications de l’OCM de 2008. Je veux d’abord parler de la substitution des autorisations de plantation aux actuels droits de plantation. Sans cette correction, le secteur se serait exposé à bien des déconvenues. Je veux aussi souligner les adaptations apportées aux programmes de soutien nationaux qui permettront de conduire des campagnes d’information sur la consommation responsable du vin et sur des systèmes d’origine de qualité et d’entreprendre de la recherche sur la qualité de l’environnement et sur la sécurité alimentaire.

Je demande à la Commission d’être vraiment attentive à la notion de marque d’origine et aux indications géographiques et de ne pas créér de confusion entres les vins de cépage et les vins d’appellation dans les textes à venir.