Sylvie Guillaume (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, alors que la crise économique s’éternise et que les destructions d’emplois menacent toujours plus d’Européens, les négociations sur l’avenir du Fonds social européen ont été très difficiles, le tout sur fond de réductions budgétaires et de tergiversations au sujet des ressources propres nécessaires à un budget ambitieux.

 

Destiné à l’origine à soutenir l’intégration professionnelle des populations en difficulté, le Fonds social européen a évolué. Il propose aujourd’hui une véritable palette de financements pour favoriser l’insertion des jeunes et des travailleurs peu qualifiés, ainsi que l’accompagnement des entreprises face au changement.

 

Aujourd’hui, le calendrier presse et les régions s’inquiètent d’obtenir les fonds nécessaires aux projets qu’elles soutiennent.

 

La dimension sociale de l’Union européenne est restée trop longtemps le parent pauvre du projet européen. Il faut la renforcer à tout prix. Elle est au cœur des mouvements de revendications qui fleurissent partout en Europe.

 

Aujourd’hui, le Fonds social européen est un instrument clé de la lutte contre les inégalités et l’une des réalisations les plus concrètes de la solidarité européenne. C’est pourquoi 25 % de parts FSE dans les politiques de cohésion me semblaient – et me semblent toujours d’ailleurs – être la bonne dimension pour soutenir la contribution sociale de l’Union européenne aux régions et donc aux citoyens.