Pervenche Berès (S&D). – Monsieur le Président, Madame la Présidente, merci de cette présidence. Pour les affaires sociales, je dois dire que l’arrivée de votre Présidence a vraiment permis de débloquer, dans la négociation du cadre financier pluriannuel, beaucoup de dossiers. Vous avez manifesté, vis-à-vis des demandes du Parlement européen, une qualité d’écoute qui nous a permis, notamment sur le Fonds social européen, d’avancer, y compris sur les questions de prise en compte de la situation des jeunes, de l’articulation avec la garantie jeunesse, que ce Parlement européen a soutenue avec tant de détermination depuis le début. Bien sûr, nous n’avons pas pu aboutir sur la part du Fonds social européen dans le cadre des fonds structurels de la politique de cohésion. Nous aurions souhaité pouvoir nous exprimer sur le besoin, pour cette politique sociale, de déboucher sur 25 % de l’enveloppe globale, mais pour le reste, nous avons, je crois, obtenu un bon accord.

 

Quant à la directive sur le détachement des travailleurs, merci là aussi de ce que votre présidence a fait pour débloquer ce dossier et parvenir à la conclusion, au Conseil, d’un accord qui a permis d’ouvrir la négociation avec le Parlement européen. Soyez certains que nous ferons tout pour conclure ce dossier avant la fin de la législature, même s’il faut que vous disiez à la Présidence qui vous succède que, bien sûr, le Parlement européen présentera, sur la base du mandat qui lui a été donné par sa commission, des demandes fortes qui devront être entendues pour que cet accord puisse être le meilleur possible.

 

Un dernier mot, Madame la Présidente, simplement une marque de regret. Dans le dossier de l’Union économique et monétaire – au vu du mandat qui avait été donné – pour que nous puissions évoquer, faire vivre pleinement la question de la dimension sociale de l’Union économique et monétaire, il me semble aussi que vous devez indiquer à vos successeurs que le chantier est ouvert et qu’il faut le prendre à bras-le-corps.