Patrice Tirolien (S&D). – Monsieur le Président, chers collègues, je tiens à remercier nos deux rapporteurs pour le travail qu’ils ont effectué sur ce dossier.

C’était nécessaire car nous partions de très loin avec la proposition de base de la Commission: aucune mention spécifique des régions ultrapériphériques, directement concernées par la concurrence des pays d’Amérique latine; pas de déclenchement automatique du mécanisme de stabilisation; pas de possibilité offerte à notre Assemblée de demander l’ouverture d’une enquête de sauvegarde; pas de prise en compte de normes sociales et environnementales comme pouvant constituer un avantage concurrentiel déloyal.

Voilà pourquoi il est extrêmement important que le vote de demain valide les avancées obtenues sur ces points au sein de la commission du commerce international.

Malgré tout, ce n’est pas suffisant, car nous savons que les seuils de déclenchement de ces deux règlements sont tellement élevés qu’ils rendent ces mécanismes pratiquement inapplicables.

Par ailleurs, la Commission doit prévoir une enveloppe financière supplémentaire afin de soutenir la compétitivité de la production communautaire de bananes. Gardons à l’esprit que de nombreux emplois sont en jeu dans ces régions européennes qui comptent déjà des taux de chômage record.