Patrice Tirolien (S&D). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, cette initiative part d’un bon sentiment. Le travail sur l’éducation et la formation doit être une priorité quand c’est à la fois la condition élémentaire de l’employabilité de nos jeunes mais également un investissement pour l’avenir, un gage de notre capacité à maintenir un développement dynamique et durable.

 

Cela dit, je reste profondément dubitatif sur la cohérence globale de l’action européenne. Si l’Union n’est pas capable d’apporter de véritables solutions de croissance, si elle reste obsédée par une austérité punitive, une austérité stérile, une austérité pour l’austérité, il n’y aura pas de croissance pour nos petites et moyennes entreprises, pas d’emplois pour nos jeunes et tous nos efforts resteront vains.

 

De même, si la lutte contre le chômage des jeunes est notre priorité, comment expliquez-vous, Monsieur le Commissaire, votre proposition de diminuer de près de 50 % certains fonds consacrés aux régions ultrapériphériques? Ces régions où le chômage des jeunes dépasse parfois les 60 %, ces régions que vous vous étiez engagé à préserver se trouvent sanctionnées plus que toutes autres. Où est la cohérence, où est la justice? Cette décision est inacceptable et nous nous y opposerons.

 

 

 

 

Monsieur le Commissaire,

 

Je salue cette initiative qui va dans le bon sens.

 

Le travail sur l’éducation et la formation doit être une priorité car c’est à la fois la condition élémentaire de l’employabilité de nos jeunes mais  également un investissement pour l’avenir, un gage de notre capacité à maintenir un développement dynamique et durable.

 

Cela dit, je reste profondément dubitatif sur la cohérence globale de l’action européenne.

Si l’Union n’est pas capable d’apporter de véritable solution de croissance. Si elle reste obsédée par une austérité punitive, une austérité stérile, une austérité pour l’austérité.

Et bien, il n’y aura pas de croissance pour nos PME, pas d’emploi pour nos jeunes et tous nos efforts resteront vains.

 

De même, si la lutte contre le chômage des jeunes est notre priorité, comment expliquez vous, monsieur le Commissaire votre proposition de diminuer de près les 50% les fonds dédiés aux régions ultrapériphériques.

Ces régions dont le chômage des jeunes dépasse parfois les 60%. Ces régions que vous vous étiez engagé à préserver se retrouvent plus que toutes autres sanctionnées. Où est la cohérence ? Où est la justice ? Cette décision est inacceptable et nous nous y opposerons.