Gilles Pargneaux (S&D). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, permettez-moi, en ce début d’intervention, de dire mon malaise. Depuis le début de ce débat, j’entends de belles paroles, de beaux discours de compassion et de solidarité vis-à-vis de toutes celles et de tous ceux – notamment des enfants, des femmes – qui sont torturés et tués en Syrie, dans cette guerre civile, dans ce génocide qu’ils subissent, sous le joug du dictateur qu’est Bachar el-Assad.
J’entends aussi beaucoup de belles paroles prononcées envers celles et ceux qui sont tués en Iraq et ailleurs, en Libye maintenant, par l’organisation « État islamique », qui sévit dans son expansionnisme meurtrier.
Et puis, finalement, j’ai toujours l’impression qu’on a peu de solutions et je voudrais vous dire, Monsieur le Commissaire: allez plus loin! Allez plus loin dans l’aide humanitaire. S’il fallait comparer notre situation à celle du Liban, dont 18 % de la population sont des réfugiés, cela reviendrait à accueillir 15 millions de personnes en France, 90 millions en Europe! Alors allons-y! Dégageons plus d’aide alimentaire, plus d’aide humanitaire! Retournons ensuite à la table des négociations pour qu’il soit mis fin à ce génocide perpétré par Bachar el-Assad en Syrie.