Gilles Pargneaux (S&D). –
Madame la Présidente, Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire,
permettez-moi d’aborder quelques points majeurs dans le cadre de notre résolution, mais aussi de la discussion que nous allons avoir au cours de ces prochaines semaines à Copenhague.
Tout d’abord, au premier point, la lutte contre l’augmentation de la température. J’ai entendu, tout à l’heure, un certain nombre de mes collègues minimiser l’ampleur de ce réchauffement climatique. Mais il faut avoir en tête que, dans le monde, plusieurs centaines de millions d’êtres humains vont devenir ce que l’on peut appeler des sinistrés climatiques à cause de cette augmentation. Copenhague doit marquer un coup d’arrêt à cette augmentation de la température.
Deuxièmement, nous devons nous doter d’un accord contraignant qui permette d’indiquer que la réduction des émissions de gaz à effet de serre doit être de 30 % d’ici à 2020, de 80 % d’ici à 2050.
Nous devons aussi faire en sorte d’assurer une certaine clarté dans le financement. Pour les pays les plus pauvres, il est proposé, dans notre résolution, 300 milliards pour les vingt ans à venir. Il faut aller plus loin. Le chiffre de 500 milliards a été également cité et, dans ce cas aussi, nous devons, nous, Union européenne, montrer l’exemple.
Et puis, nous devons mettre en place une taxe carbone universelle avec cette possibilité d’une taxe sur les transactions financières et pour conclure, je suis très étonné du double langage des collègues du PPE par rapport à ce que j’entends dans mon pays, en France, de la part du Président de la République, et encore ce matin, de la part du ministre Borloo.