Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire,

au-delà du débat de cet après-midi et de la résolution que nous allons examiner demain, revenons à l’essentiel, ce que je n’ai pas complètement entendu dans le débat depuis tout à l’heure.

Véritable cause nationale pour le Maroc, cette question politique majeure est, rappelons-le, un enjeu diplomatique pour les relations du Maroc avec les pays d’Afrique et du Maghreb, dont au premier chef l’Algérie.

Deuxièmement, c’est un enjeu économique parce que cette question est un obstacle à la formation d’un Maghreb prospère et stable. C’est un enjeu sécuritaire en raison de l’activisme de l’organisation terroriste Al-Qaida au Maghreb islamique, et ensuite, c’est un enjeu humanitaire pour les populations sahraouies concernées, notamment celles dans les camps de Tindouf, qui ne peuvent en sortir.

Il faut revenir à l’essentiel. Revenir à l’essentiel, c’est revenir à la résolution n° 1920, adoptée à l’unanimité par les Nations unies, qui demande que nous puissions mettre sur la table la question de l’autonomie proposée par le Maroc et qui souhaite aussi qu’il y ait ces déplacements familiaux entre le Sahara occidental et les camps de Tindouf.

Voilà des enjeux essentiels qui nous apparaissent importants; il faut renouveler ainsi, comme l’a proposé notre collègue Panzeri, le dialogue avec toutes les parties, notamment avec les autorités marocaines dans les semaines à venir, ce qui va être fait, puisqu’il est prévu que le ministre des affaires étrangères intervienne devant nous le 1er décembre prochain.