Gilles Pargneaux (S&D). Monsieur le Président, je suis le dernier de ce débat dans cet hémicycle depuis maintenant une heure. Je dois dire, en étant le dernier, que le débat que nous tenons depuis tout à l’heure me donne vraiment un goût amer. Une amertume parce que j’ai entendu des procureurs des deux côtés, j’ai entendu des va-t-en-guerre des deux côtés également. Et  j’ai entendu peu de messagers de la paix dans ce débat.

 

Or,  je crois que nous sommes une large majorité au sein du Parlement européen à vouloir la paix et à montrer qu’il y a effectivement une voix équilibrée pour dire stop à ce qu’on a vécu pendant cette semaine où plus de deux mille enfants, femmes, notamment du côté palestinien, ont été massacrés.

 

On sait aussi qu’aux portes de cette région nous avons des terroristes djihadistes, que ce soit Da’ech en Iraq, nous en avons parlé tout à l’heure, mais  aussi al-Nosra en Syrie, mais aussi en Égypte avec les partisans de Jérusalem.

 

Nous voyons bien que la seule solution c’est la réconciliation, c’est de trouver les voix de la paix, de trouver enfin une voix crédible, une politique diplomatique crédible de l’Union européenne et moi, c’est ce que je demande. Revenons à l’initiative de l’Europe, aux accords d’Oslo, car il y a une base possible tant vis-vis d’Israël que vis-à-vis de la Palestine.

 

Mon collègue Vincent Peillon a mis sur la table un certain nombre de propositions. Eh bien, j’espère que, non seulement nous allons très majoritairement voter cette résolution, mais qu’enfin une large majorité au sein de cet hémicycle va pouvoir trouver le chemin de la paix.