Gilles Pargneaux (S&D). Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Madame la Présidente, chers collègues, une satisfaction enfin: le prix du péage du transport routier plafonné par cette nouvelle directive eurovignette pourra, à l’avenir, inclure les coûts des nuisances sonores et de la pollution atmosphérique.

 

Autre satisfaction: avec ce rapport El Khadraoui – et félicitations à Saïd El Khadraoui pour sa pugnacité –, nous exprimons clairement notre volonté de voir le principe du pollueur-payeur intégré dans les coûts du transport routier. Restons cependant vigilants: il importe de convaincre certains États membres, après trois ans de négociations interinstitutionnelles, que ce point d’équilibre trouvé dans ce trilogue permet une véritable politique protectrice en matière environnementale mais aussi une politique économique efficace en matière du développement du ferroviaire européen. Veillons également à ce qu’une partie des recettes soit bien affectée à l’infrastructure et aux projets de réseaux transeuropéens de transport comme c’est indiqué.

 

Permettez-moi aussi de faire part d’un regret face à ce compromis: que le caractère contraignant du principe pollueur-payeur n’ait pas été retenu. Encore une fois, au-delà de la pugnacité de notre rapporteur Saïd El Khadraoui que je saluais, Monsieur le Commissaire, la Commission européenne a encore perdu son bras de fer face à certains nationalismes et égoïsmes nationaux.