Gilles Pargneaux (S&D). – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, Monsieur le Commissaire, le temps presse, il y a urgence! Que d’occasions perdues depuis le mois d’août! Souvenez-vous, Monsieur Borg, nous étions ensemble, devant la commission ENVI, et nous vous indiquions toute l’urgence qu’il y avait. Or, il est vrai que nous n’avions pas trouvé d’oreille aussi attentive que nous aurions pu le souhaiter.
L’organisation française Médecins sans frontières estime que les États ont rallié une sorte de coalition mondiale de l’inaction. C’est la guerre que nous devons déclarer au virus Ebola! Au-delà des 180 millions d’euros débloqués par l’Union européenne, il faut que vous puissiez nous donner un programme des mesures à prendre en Afrique de l’Ouest! Il faut que vous nous disiez ce soir – après la nomination, cet après-midi, d’un coordonnateur européen par le Conseil des ministres des affaires européennes – comment nous pouvons, avec ce coordonnateur qui sera nommé dans les prochains jours, mettre en place un dispositif européen pour éviter que ce virus puisse proliférer en Europe. Car, on le sait – Mme la directrice générale de l’OMS l’a dit encore récemment –, si rien n’est fait, ce sont plus de 20 000 personnes, en Afrique de l’Ouest et en Europe, qui vont mourir du virus Ebola.
On attend donc que vous nous donniez des réponses urgentes, dignes et à la hauteur de cet enjeu et de cette guerre.