Gilles Pargneaux (S&D). – Madame la Présidente, Madame la Commissaire, tout d’abord, je voudrais apporter mon soutien aux objectifs ambitieux de la résolution qui sera votée demain, notamment avec cette volonté de ne pas dépasser les deux degrés d’augmentation de notre climat, mais aussi de permettre une politique qui fasse en sorte que ces diffusions d’émissions de gaz à effet de serre puissent ne pas être supérieures à 20 %.
Mais votre volonté à vous, Madame Hedegaard, est de permettre, à l’occasion de Durban, d’avoir une attitude volontariste, comme vous l’avez montré, depuis que vous êtes commissaire européenne, pour permettre la continuité de l’accord de Kyoto malgré les difficultés que vous avez mentionnées vous-même dans votre intervention de cet après-midi.
Toutefois, au-delà de ce volontarisme, je souhaiterais vous poser un certain nombre de questions: comment allez-vous mettre en œuvre cette stratégie de négociation pour faire respecter les différents engagements financiers pris à Copenhague, 30 milliards de dollars de 2010 à 2012, mais aussi à Cancún, les 100 milliards, le fonds vert dont vous avez parlé en vue d’aider les pays en développement? Quelle gouvernance entendez-vous favoriser pour la gestion multilatérale de ces fonds au regard de la multiplicité des bénéficiaires et des donateurs? Enfin, que comptez-vous faire pour assurer que ces fonds engagés ne proviennent pas du recyclage d’aides au développement déjà existantes?