La délégation socialiste française au Parlement européen est fière de voir trois de ses membres obtenir des postes de coordinateurs au sein du Parlement européen. Ce poste, mal connu, est essentiel au Parlement européen : être coordinateur, c’est être le porte-parole de son groupe politique au sein d’une commission parlementaire et définir une stratégie sur l’agenda législatif, notamment lors de la désignation des rapporteurs.

Après Pervenche Berès, au sein de la commission des affaires économiques et monétaires, Virginie Rozière, au sein de la commission des pétitions, c’est Eric Andrieu qui a été élu coordinateur de la commission agriculture et développement rural hier. Nous les félicitons chaleureusement !

Après Sylvie Guillaume, élue vice-présidente du Parlement européen, Isabelle Thomas, élue vice-présidente du groupe socialiste, et Gilles Pargneaux, élu vice-président de la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire, c’est là une preuve manifeste de l’engagement clair et déterminé de l’ensemble des eurodéputés socialistes et radicaux, une reconnaissance du travail accompli.

On dit souvent que la France est « en perte d’influence », « marginalisée » et « transparente » au Parlement européen : c’est en partie vrai, du fait des 24 élus Front national qui ne font rien pour représenter la France. C’est aussi vrai avec la délégation Les Républicains, composée quasi exclusivement d’anciens ministres qui considèrent que c’est là, pour eux, une retraite méritée. C’est par contre totalement faux en ce qui concerne les eurodéputés socialistes et radicaux, tout comme pour les élus écologistes, qui, malgré une petite délégation, ont arraché une présidence de commission parlementaire, grâce à l’investissement de Karima Delli. Au Parlement européen, le camp du progrès est uni dans le travail !