Gilles Pargneaux (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, un nouveau scandale alimentaire transfrontière en Europe a éclaté ces derniers mois: les œufs bourrés d’un insecticide, le fipronil.

Dix-neuf pays européens concernés, des dizaines de millions d’œufs et de produits transformés, comme les gaufres ou les biscuits pour enfants, ont été retirés de la vente.

Nous devons combattre la fraude alimentaire par certains au sein de l’industrie alimentaire européenne. C’est donc plus d’Europe qu’il nous faut pour améliorer le système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires que j’ai déjà permis de renforcer en tant que rapporteur de notre Parlement sur les menaces transfrontières graves pour la santé en 2013.

Que faut-il faire alors? Rendre obligatoire pour les États membres l’alerte auprès des instances européennes qui existent et qui ont déjà démontré, ces dernières années, leur efficacité.

Monsieur le Commissaire, il est donc temps que ces politiques de lutte contre la fraude alimentaire soient, non plus de la compétence des États membres, mais une véritable politique européenne communautarisée. Il y va de notre sécurité alimentaire, donc de notre santé.