Gilles Pargneaux, rapporteur. Monsieur le Président, Madame la Commissaire, Monsieur le Président en exercice, tout d’abord quelques mots, peut-être, pour répondre ou accompagner un certain nombre d’interventions à propos de la décharge 2013 concernant le Parlement européen.

 

Premièrement, je voudrais aborder le prix LUX. Oui, nous devons le défendre! Il s’agit d’une manifestation forte du Parlement européen, qui permet souvent, notamment par ses documentaires que nous récompensons, de mettre en avant les turpitudes de nos sociétés. Nous devons donc défendre le prix LUX, car il fait partie – je le dis – de notre identité culturelle.

 

Deuxièmement, je souhaiterais aussi défendre le projet de la Maison de l’histoire européenne et non, comme le réclament certains, son abandon. Référons-nous à cette belle phrase: « Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir ». Voilà pourquoi nous devons défendre ce beau projet qu’est la Maison de l’histoire européenne.

 

Troisièmement, une remarque concernant M. Valli, qui nous dit qu’il faut diminuer, voire annuler notre financement pour les fondations des partis politiques européens. C’est la démocratie que nous défendons, Monsieur Valli. Nous n’avons pas seulement une expression politique locale, comme peut-être votre Mouvement 5 étoiles en Italie, mais nous sommes internationalistes, tous autant que nous sommes. Nous devons ainsi faire en sorte que notre débat dépasse nos préoccupations locales. Par ce financement des fondations, nous contribuons à faire vivre et à développer la démocratie, y compris la démocratie européenne.

 

Je voudrais revenir sur une polémique. Nous avons entendu tout à l’heure M. Dartmouth qui s’en prenait au cabinet du Président. Cela a été dit, les propos haineux discréditent l’auteur de cette saillie populiste que nous avons pu entendre. Je pense que le représentant de l’ECR, M. Kirkhope, a dit ce qu’il fallait dire sur l’hypocrisie des représentants de l’UKIP, ici dans cet hémicycle.

 

Nous avons, par ce rapport, montré notre volonté de créer plus de transparence, comme je l’ai dit au début de mon intervention. À présent, après cette photographie que nous avons faite dans le cadre de ce rapport sur la décharge 2013, il reste encore un chemin. Comme le disait François Mitterrand: « Là où il y a la volonté, il y a le chemin ». Je pense que ce chemin de la transparence, nous continuerons à le parcourir avec l’ensemble des parlementaires européens qui le souhaitent.