Gilles Pargneaux (S&D). – Bravo à vous M. Canete, mais aussi à Carole Dieschbourg, pour le travail que vous avez accompli. Il s’agit d’un travail que nous vous devons, nous qui avons été avec vous dans cette délégation de l’Union européenne.

Avec la présidence française et Laurent Fabius, nous avons réussi à obtenir un accord historique. Historique, parce que c’est un accord universel: 195 pays se sont mis d’accord après vingt ans de discussions qui ont vu l’échec de Copenhague fin 2009; il était donc temps de repartir sur un bon pied pour pouvoir lutter contre ce changement climatique. Accord universel avec des contributions nationales qui seront révisées en 2020, une clause de révision dès 2025 et 100 milliards de dollars à partir de 2020, un plancher et non un plafond – là aussi, c’est une avancée que nous devons souligner.

Il y a une dose de contraintes dans l’accord de Paris, mais il n’y a pas de sanctions – nous pouvons aussi peut-être le regretter: cela signifie donc que le combat continue, que cet accord de Paris est une étape et que nous devons, lors de la COP 22, qui se tiendra à Marrakech fin 2016, continuer à faire en sorte d’avoir non seulement une lutte contre le changement climatique, mais aussi un changement de paradigme économique: économie circulaire avec son développement, agriculture durable et circuit court, mais aussi développement des énergies renouvelables, avec le développement d’une politique d’économie d’énergie et d’efficience énergétique.

Combat du siècle, mais opportunité du siècle, voilà notre défi!