Le Parlement européen a adopté, aujourd’hui, un rapport appelant à renforcer le programme de l’Union européenne en faveur de la consommation de fruits, de légumes, de lait et de produits laitiers à l’école. Ce rapport demande notamment d’augmenter les financements, ainsi qu’une plus large place soit donnée aux mesures éducatives et d’information sur des habitudes alimentaires saines.

« Développer des habitudes alimentaires saines dès le plus jeune âge revient à préserver la santé des Européens. Ce n’est donc pas un coût mais un investissement, qui permettra à ces derniers de vivre plus longtemps et en meilleure santé, tout en préservant notre système de soins » explique Éric Andrieu, eurodéputé socialiste en charge des questions agricoles, de santé et environnementales.

« Ce programme est doté de 220 millions d’euros par an pour l’ensemble des pays européens, cela reste insuffisant. 

À ce propos, je ne peux pas passer sous silence l’attitude révoltante de la France qui utilise moins de 10% du budget qui lui est alloué dans le cadre de ce programme de fruits, de légumes, de lait et de produits laitiers à l’école alors que d’autres États-membres utilisent tout le budget qui leur est imparti. Il est clair que les autorités françaises desservent totalement l’intérêt général par de telles décisions absurdes. Ce programme est une vitrine de l’action européenne dans les écoles, c’est un symbole fort qui ne saurait être mis sous l’éteignoir. » tonne Éric Andrieu en ce jour de célébration de l’Union européenne.

« Pour renforcer la distribution de produits non transformés, biologiques et locaux dans les écoles, il convient également de simplifier les formalités administratives pour monter les dossiers, d’allonger la durée des contrats pour les écoles et de faciliter les procédures de passation de marchés. Alors qu’une vague d’obésité menace la santé des Européens, il est urgent d’agir » conclut Éric Andrieu.