Patrice Tirolien (S&D). – Monsieur le Président, chers collègues, l’Europe est le premier espace maritime mondial, grâce à ses régions ultrapériphériques. Il était donc important que, dans ce rapport sur la croissance bleue, celles-ci soient clairement identifiées comme élément essentiel de la stratégie européenne, en tant que relais de l’Union dans le monde, de par leur expertise en matière touristique balnéaire, grâce à la panoplie des énergies renouvelables à leur disposition, sur la base des découvertes importantes en matière de gisements minéraux et énergétiques.

Mais la croissance bleue doit s’inscrire dans le cadre d’une gestion intégrée des espaces maritimes et côtiers. En conséquence, le critère de durabilité doit être au cœur des activités maritimes, car celles-ci reposent sur des milieux extrêmement fragiles, l’objectif étant d’éviter que certaines externalités négatives liées aux activités maritimes ne nuisent aux autres. C’est pourquoi il est primordial de structurer ces activités et l’espace littoral à une échelle communautaire et, à ce titre, le rapport d’Isabelle Thomas sur la planification des espaces maritimes sera déterminant pour le développement économique de nos côtes.