Dans un contexte d’instrumentalisation de la gouvernance Schengen par certains Etats membres, les Socialistes français au Parlement européen se félicitent du soutien qui a été apporté aujourd’hui en plénière à l’adhésion de la Roumanie et la Bulgarie à l’Espace Schengen.

 

« Cette décision est le résultat d’une analyse minutieuse et objective de la situation de ces deux pays qui remplissent parfaitement les conditions prévues dans l’acquis Schengen », a indiqué Sylvie GUILLAUME, membre de la commission des Libertés civiles.

 

L’eurodéputée dénonce la volonté d’Etats membres, comme la France, l’Allemagne et les Pays Bas de changer les règles du jeu : « Il n’est pas concevable d’ajouter d’autres critères comme l’évaluation des politiques anti-corruption et anti-criminalité, importants certes mais dont l’appréciation suspicieuse est strictement politique, et introduiraient un mécanisme à deux vitesses entre les différents États membres ».

 

Catherine TRAUTMANN, Présidente de la Délégation Socialiste Française,  souligne que « ces deux pays apparaissent même mieux préparés que d’autres pays de Schengen, grâce à des investissements récents qui leur ont permis de se doter d’outils actualisés, modernes et efficaces : rien ne doit donc plus s’opposer au feu vert que les Etats membres doivent donner à l’unanimité à cette adhésion ».