Le Parlement européen adoptera aujourd’hui le Fonds « Asile, migration et intégration », d’un montant de 9,88 milliards d’euros, et le fonds pour la gestion intégrée des frontières d’un montant de 6,24 milliards d’euros.

« Au total, c’est plus de 16 milliards d’euros pour les sept prochaines années qui serviront à construire la politique commune en matière d’asile, à développer la migration légale, à soutenir l’intégration des migrants et à lutter contre le trafic d’êtres humains », expliquent Sylvie Guillaume, eurodéputée socialiste, et Raphaël Glucksmann, eurodéputé Place publique, tous deux membres de la commission en charge des libertés civiles.

« À la demande du Parlement, ces fonds encourageront également les États membres à être davantage solidaires pour l’accueil des réfugiés et des demandeurs d’asile dans l’Union européenne, c’est une avancée. Mais face au refus d’hospitalité de certains États membres, inciter à faire preuve de solidarité par l’allocation de fonds ne suffit pas, il faut un mécanisme contraignant de partage de responsabilité » ajoutent Sylvie Guillaume et Raphaël Glucksmann.

« La mise en place de mesures de protection pour les personnes vulnérables, comme les mineurs non accompagnés, est un progrès dont nous nous félicitons. Plus généralement, nous appelons maintenant les États membres et les agences de l’Union à faire usage de ces fonds dans le plus grand respect des droits de l’homme et de la dignité humaine, comme le prévoient les textes », concluent les membres de la délégation.