A la toute fin de son mandat, Nicolas Sarkozy s’avise du caractère dévastateur du libre échange généralisé que défendent la droite européenne et la commission de Bruxelles. Il prend soudainement conscience que l’Union Européenne ne protège pas nos industries et nos ouvriers contre la concurrence déloyale des grands pays émergents. Il découvre les principes de réciprocité, d’équilibre et de respect des règles sociales et environnementales internationales qui doivent régir le juste échange que la gauche européenne appelle de ses voeux. Il propose que les marchés publics européens soient réservés aux entreprises travaillant en Europe et notamment aux PME. Cette brusque conversion en faveur d’un Europe qui protège présente un fort parfum électoraliste. Comment croire que ce que le candidat sortant a refusé de faire au cours des cinq dernières années en matière de lutte contre le dumping social, fiscal, environnemental, il le fera au cours d’une prochaine mandature ? Le Parti Socialiste et le Parti des Socialistes Européens mènent le combat pour le juste échange et une Europe qui protège depuis de longues années . C’est François Hollande et un gouvernement de la gauche unie et des écologistes qui sauront les mettre en oeuvre.

Pour aller plus loin : Téléchargez le livret de la Fondation Jean Jaurès, rédigé par Henri Weber, « Pour le Juste échange : réguler le Commerce International »