Le Parlement européen vient d’adopter une résolution indiquant la marche à suivre pour l’Union et les États membres dans leur soutien à la résistance Ukrainienne et à la reconstruction du pays, afin d’accompagner son adhésion prochaine à l’Union Européenne et à l’OTAN.
La destruction du barrage de Kakhovka vient allonger la longue liste de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité qui accompagne la guerre russe d’agression en Ukraine. Mettant en péril des milliers de vies civiles et déclenchant un désastre environnemental, ce crime terroriste est qualifié aujourd’hui d’écocide par le Parlement européen.
Face à de telles destructions structurelles et durables, l’UE, en étroite coopération avec les partenaires internationaux, doit se mobiliser et proposer un ambitieux paquet de reconstruction, qui réponde à la fois aux besoins les plus immédiats des Ukrainiens comme le déminage des territoires libérés, et aux projets de réformes et de relance économique du pays, facilitant l’alignement sur les standards européens, et à terme, l’accession à l’Union.
« Pendant que nous débattons de la reconstruction du pays, nous n’oublions pas que l’urgence actuelle, au cœur de la contre-offensive en cours, est d’assurer la victoire de Kiev. C’est pourquoi, nous demandons à nouveau une accélération des livraisons d’armes et d’équipements à l’Ukraine. Nous exigeons aussi des États membres qu’ils trouvent un accord sur le 11ème paquet de sanctions visant à empêcher le contournement et à renforcer l’efficacité des sanctions contre la Russie. Les États tiers qui aident à circonvenir aux sanctions européennes doivent être nommés et ciblés également » déclare Raphaël Glucksmann, eurodéputé Place publique en charge des questions de sécurité, de défense et d’ingérences étrangères.
« Chaque pays souverain jouit du droit à définir librement son avenir et à choisir ses alliances. Le peuple Ukrainien démontre chaque jour sa contribution inestimable à la sécurité en Europe. Les alliés, réunis au Sommet de Vilnius à la fin du mois, doivent le reconnaître. La place de l’Ukraine est dans l’UE et dans l’OTAN » conclut Raphaël Glucksmann.