Le Parlement européen a adopté aujourd’hui un rapport d’initiative sur la nouvelle stratégie 2030 pour la biodiversité. Notre message est clair : il faut protéger les espaces terrestres et maritimes non seulement dans l’Union européenne mais aussi au-delà, car l’effondrement de la biodiversité est une composante de la crise écologique, avec la crise sanitaire, la crise climatique et la raréfaction des ressources non renouvelables.

« Toutes les semaines, ou presque, des études font le point sur la disparition des oiseaux, des abeilles, des insectes en France et en Europe. Ce n’est là que la face émergée de l’iceberg qui menace de faire de la vie sur Terre un Titanic géant : des millions d’espèces animales et végétales sur les huit millions qui existent sont menacées. C’est pour cette raison que, depuis des années, nous plaidons sans relâche pour faire de la protection de la biodiversité une priorité » explique Eric Andrieu, membre socialiste de la Commission de l’Environnement.

« Nous voulons une véritable législation sur la biodiversité, contraignante, pour restaurer les écosystèmes mondiaux et les protéger. Toutes les politiques de l’Union – notamment celle en matière de commerce international ou la Politique agricole commune – doivent se mettre au service de cet objectif » ajoute l’eurodéputé.

« Nous préconisons des objectifs contraignants au niveau européen comme au niveau mondial. Nous voulons en particulier fixer à 30% les espaces naturels conservés pour 2030 et souhaitons pour qu’à la même échéance 30% des écosystèmes dégradés soient restaurés. L’Union européenne doit montrer l’exemple » concluent les membres de la délégation de la gauche sociale et écologique.