Pervenche Berès (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Vice-Président, j’ai l’impression que, si vous nous avez parlé de transparence, en réalité, vous avez été d’une confusion totale.
Vous nous parlez de transparence et d’un café avec un ami, mais de quel ami s’agit-il?
Vous ne pouvez pas ignorer que votre responsabilité comme vice-président de la Commission doit vous amener à vous interroger sur le type de rendez-vous et de contacts que vous pouvez avoir avec M. Barroso, qui est engagé par Goldman Sachs pour les conseiller sur la question du Brexit. Et pour parler de quoi? De commerce et de défense!
Me diriez-vous qu’il n’y a pas de passerelle entre les deux, entre le mandat de M. Barroso au sein de Goldman Sachs et du thème même que vous avouez avoir évoqué avec lui?
Alors c’est peut-être autour d’un verre de bière, mais cela ne change rien au fait que vous avez par là même franchi toutes les frontières de ce qui est possible dans le cadre du respect, de l’indépendance et des règles minimum qui devraient être celles de la Commission, s’agissant du lobbying exercé par M. Barroso, qui a été pris la main dans le sac.