Vladimir Poutine ne recule devant rien. Il envoie son armée envahir et détruire un pays souverain, comme il assassine, aux yeux du monde, son principal opposant politique. Et ce à un mois des élections présidentielles qu’il gagnera pour avoir fait fuir, réprimé, muselé, emprisonné et désormais assassiné les voix d’opposition à son règne criminel.

A ceux qui en doutaient et qui « ne veulent pas l’humilier », en voici une nouvelle preuve. Vladimir Poutine est un criminel.

L’assassinat d’Alexeï Navalny en est une nouvelle démonstration. Nous adressons toutes nos pensées à sa famille, ses proches, et au-delà à tous les démocrates russes, figures d’opposition en exil et prisonniers politiques emprisonnés par centaines dans les geôles du régime. Comme Alexeï Navalny lauréat du Prix Sakharov en 2021, chacun d’eux rappellent au monde ce qu’est le courage.

Nous ne cesserons d’exiger sans relâche leur libération immédiate, tant nous savons désormais que chacun est en danger de mort, à la merci du Kremlin.

Nous appelons l’Union européenne à réagir avec force. Il est urgent de sanctionner tous les responsables des poursuites arbitraires contre les opposants, de torture des prisonniers politiques et de la mise à mort d’Alexeï Navalny.

Nous réitérons également avec vigueur nos demandes de sanctions contre les oligarques Russes qui soutiennent le régime de Vladimir poutine et sa guerre abjecte contre l’Ukraine. Ils sont 6 000 à avoir été identifiés par la Fondation Anti-corruption de Navalny.

Face au pire et à l’horreur qui est là, devant nous, les Européens doivent redoubler d’efforts pour assurer au plus vite la victoire de l’Ukraine contre l’agresseur russe.

Pour soutenir Kiev et financer son effort de guerre, nous devons confisquer les avoirs russes immobilisés dans les banques européennes. Ces 200 milliards d’euros doivent être saisis et alloués au plus vite à une aide budgétaire pour l’État Ukrainien.

Il ne s’agit plus de nous reposer sur nos alliés et d’hésiter, il nous faut d’urgence fournir à la résistance Ukrainienne les armes, les munitions, les avions de combats que nous avons promis. Et décupler les capacités de production de notre propre industrie de la défense : nous ne pourrons bientôt compter que sur elle pour donner à Kiev les moyens de défendre notre sécurité européenne.

Le tyran Poutine cible nos démocraties ; ses défenseurs comme Alexeï Navalny. Nous n’avons pas d’autre choix que de nous préparer véritablement à faire face, en Européens.