Le Parlement européen s’est exprimé ce jeudi 12 mai en faveur d’une convention de l’Organisation internationale du travail (OIT) assortie d’une recommandation sur le travail domestique.

 

 

« Cette convention doit permettre de transformer ce qui est trop souvent un rapport d’exploitation en un rapport de droit, dans un domaine qui représente entre 5 et 9% de l’emploi total au sein de l’Union européenne », indique Pervenche Berès, Présidente de la commission de l’emploi et des affaires sociales et auteur de la résolution adoptée par une majorité de 517 voix contre 64.

 

« Il faut que tous ceux qui travaillent auprès de nos aînés ou de nos enfants puissent jouir de la liberté d’association, de temps de repos, et ne soient pas victimes de harcèlement et de l’arbitraire. C’est pourquoi nous avons souhaité porter un message fort de soutien à l’OIT et aux syndicats en amont des négociations qui s’ouvrent en juin à l’occasion de la 100è conférence internationale du travail pour l’adoption de ces nouveaux instruments. Nous regrettons cependant que la droite accepte de se préoccuper des travailleurs domestiques au noir tout en refusant de reconnaitre qu’il s’agit bien trop souvent de travailleurs sans papiers qui sont les premières victimes de situations de précarité et d’abus ».