Virginie Rozière (S&D). – Monsieur le Président, je voudrais remercier la rapporteure ainsi que notre négociatrice pour leur travail sur ce dossier important.

L’économie de la donnée est un secteur qui se développe et qui pèse de plus en plus dans notre économie. J’en veux pour preuve qu’en 2020, dans l’Union européenne, plus de 30 milliards de machines connectées seront en circulation.

L’objet de ce texte, c’est de prendre acte de cette situation et de définir le juste équilibre entre deux préoccupations. D’un côté, la libre circulation – en l’occurrence, ici, la libre circulation des données non personnelles – et de l’autre, la protection des intérêts des citoyens européens. Dans ce cas particulier, on parle bien sûr de la protection des données personnelles.

Dans la proposition initiale du texte, il existait des zones d’ombre quant au champ d’application de ce texte et à celui du règlement général sur la protection des données personnelles. Aussi, je me satisfais vraiment du compromis qui a pu être trouvé sur ce texte. Celui-ci grave dans le marbre l’obligation de toujours appliquer un haut niveau de protection des données personnelles dans les situations où la vie privée des citoyens européens est en jeu.

C’est une question sur laquelle, aujourd’hui, l’Union est leader dans le monde, et je pense qu’elle a tout intérêt à le rester.