Mercredi 14 septembre, à l’initiative des eurodéputés socialistes et radicaux, le Parlement européen va débattre de la situation de Caterpillar et d’Alstom en séance plénière. Une résolution sera adoptée lors de la session plénière d’octobre prochain.
L’industrie ferroviaire en France, comme dans le reste de l’Union européenne, est un pilier de l’économie et génère plus de 1 million d’emplois directs et 1,2 million d’emplois indirects. C’est un secteur-clé pour la réindustrialisation et pour relancer la croissance que nous devons soutenir tant à l’échelle nationale qu’européenne.
En juin 2016, le Parlement s’était déjà saisi du sujet en adoptant une résolution sur « la compétitivité du secteur européen de l’équipement ferroviaire », qui appelle justement la Commission à stimuler les commandes publiques grâce à la pleine utilisation des fonds européens. Cette résolution ne doit pas rester lettre morte et il faut que la Commission prenne en compte les recommandations des députés européens pour soutenir le secteur ferroviaire.
En effet, l’Union doit, ici, jouer son rôle de protection et de défense de ses industries face à une concurrence internationale toujours plus rude et, en particulier, l’émergence de grands groupes, notamment en Chine, qui bénéficient de subventions publiques massives. Nous nous félicitons déjà de la volonté affichée par le président de la République de maintenir l’activité d’Alstom sur le site historique belfortin, et nous nous mobiliserons pour que l’Union européenne définisse une vision plus stratégique et offensive en matière de politique industrielle.