La plateforme Deepwater Horizon a explosé le 20 avril 2010, occasionnant, sur les côtes de Louisiane et des Etats voisins,  des dégâts de la même importance que ceux que nous avons connus lors de la catastrophe de l’Amoco Cadiz. « 780 millions de litres de pétrole se sont déversés dans le Golfe du Mexique avant que la fuite ne soit colmatée le 19 septembre ; il s’agit là d’un désastre écologique sans précédent », rappelle Henri Weber, membre de la commission de l’Industrie, de la Recherche et de l’Energie.

 

« Pour empêcher une telle catastrophe dans les eaux de l’Union européenne, nous devons renforcer notre législation » ajoute l’eurodéputé.

 

« Ce rapport d’initiative demande à la Commission une proposition législative pour la fin de l’année, et dresse des propositions concrètes pour renforcer la sécurité des installations existantes et à venir. Nous demandons l’amélioration des contrôles, ainsi que le renforcement de leur indépendance, et exigeons une transparence totale sur les accidents », détaille Catherine Trautmann, également membre de la commission de l’Industrie, de la Recherche et de l’Energie.

 

« Parce qu’un accident à l’extérieur de l’Union européenne affecte d’une façon ou d’une autre notre environnement, nous souhaitons que les entreprises européennes respectent les normes que nous édictons même lorsqu’elles agissent à l’extérieur de l’Union », ajoute l’eurodéputée. « Et parce que les entreprises ont tendance à privilégier les profits aux investissements dans la sécurité, la sanction doit être forte : l’ensemble des coûts des catastrophes doit être supporté par l’industrie, et en aucun cas les travailleurs et les citoyens », insiste en conclusion Catherine Trautmann.