La guerre civile en Syrie dure depuis deux ans. François Hollande a affiché au Conseil européen sa détermination à aider concrètement la résistance syrienne face à Bachar El-Assad.

« L’Europe fait de nombreux et beaux discours sur le peuple syrien. Mais en refusant obstinément de prendre le moindre risque, n’est-ce pas là de l’hypocrisie ? » s’interroge Catherine Trautmann. « Si l’on veut être cohérent avec nos valeurs, nous devons agir. Ou admettre que « ce n’est pas notre problème » comme semblent le penser in fine plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement en Europe » ajoute l’eurodéputée.

« L’Europe gagnerait à prendre une position courageuse, faute de quoi elle restera éternellement un nain politique, une « grande Suisse » comme aime à le répéter Hubert Védrine. Avec bientôt 100 000 morts, il est urgent de soutenir matériellement la coalition anti Bachar El-Assad. Des techniques existent pour la traçabilité et même la désactivation à distance de plusieurs types d’armes » conclut Catherine Trautmann.