Aujourd’hui le Parlement européen a validé l’accord obtenu avec la Haute Représentante Catherine Ashton et le Conseil sur le Service européen d’action extérieure (SEAE).

Vincent Peillon, membre de la commission des affaires étrangères, se félicite de cette adoption rapide par les eurodéputés. « L’Union doit maintenant utiliser au mieux cet instrument pour rendre plus juste, plus efficace et plus visible son action dans le monde », dit-il. Il souligne également l’action décisive des socialistes : « Face aux velléités inter-gouvernementalistes des Etats membres, nous avons obtenu la garantie que le SEAE agisse dans le seul intérêt de l’Union ».

Pour Kader Arif, lui aussi membre de la commission des affaires étrangères, « notre action a également permis de renforcer considérablement les pouvoirs de contrôle politique et budgétaire du Parlement européen. Les députés pourront ainsi auditionner les chefs des délégations dans les pays tiers et contrôler étroitement l’utilisation des fonds alloués à ce Service ».

Patrice Tirolien, membre de la commission développement et porte-parole S&D sur le rapport, a exprimé les préoccupations de sa commission : « l’inclusion de la politique communautaire de développement dans ce nouveau service comportait un réel danger : que l’action européenne envers ses partenaires du Sud soit conditionnée à des visées commerciales ou diplomatiques. Nous avons su éviter cet écueil et imposer notre ligne dans le respect du Traité de Lisbonne : les instruments de financement européens du développement resteront sous la tutelle du Commissaire responsable ».

A consulter également : l’interview de Kader Arif par Emilie Louis, de Toute l’Europe