Les députés européens de la commission des Affaires juridiques (JURI) se sont aujourd’hui exprimés sur le texte sur le « secret des affaires », dont le point le plus polémique était la protection des journalistes et de leurs sources, et des lanceurs d’alerte. Le groupe S&D a réussi à faire intégrer au compromis, malgré la résistance du PPE et de l’ALDE, la garantie d’une protection juridique pour tous ceux qui se battent pour révéler les pratiques contestables, voire illégales des entreprises.

Par la voix de Virginie Rozière, représentante de la délégation socialiste française dans la commission des affaires juridiques, les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux se sont mobilisés pour défendre et renforcer la liberté d’expression et faire de ce texte un rempart pour toutes celles et ceux qui n’hésitent pas à prendre des risques pour enquêter, informer, dénoncer. Protéger les journalistes et leurs sources est une nécessité absolue. Il en va de même pour les révélations d’atteintes à l’intérêt public par les lanceurs d’alerte.

« Face à la droite européenne et notamment le PPE dont les amendements faisaient peser une menace insupportable sur tous ceux – journalistes, lanceurs d’alerte, salariés, citoyens – qui s’engagent pour défendre l’intérêt général et la démocratie, le groupe S&D a aujourd’hui remporté une victoire. Nous avons obtenu que la liberté et le pluralisme des médias soient exclus du champ de la directive. La protection des lanceurs d’alerte est également renforcée puisque la directive reconnait la légalité des révélations pour la défense de l’intérêt public » se félicite Virginie Rozière.