Aujourd’hui, devant l’Assemblée générale des Nations unies, le président Emmanuel Macron annoncera que la France reconnait officiellement l’État de Palestine.

Notre délégation salue cette décision, historique, condition indispensable pour bâtir une paix juste et durable au Proche-Orient. Nous avions porté cette exigence, avec nombre de nos collègues du Groupe S&D, auprès des autorités françaises, dans la lettre adressée à Emmanuel Macron demandant cet acte de courage diplomatique, et au Parlement européen, dans la résolution adoptée lors de la dernière session plénière et portée notamment par notre Groupe.

Cette reconnaissance intervient dans un contexte d’urgence et de gravité extrêmes, marqué par les massacres perpétrés à Gaza par Netanyahou et son gouvernement d’extrême-droite. Alors que l’escalade se poursuit et que le gouvernement israélien projette de raser Gaza et d’occuper la Cisjordanie, la reconnaissance de l’État palestinien doit s’accompagner d’actes. Nous notons les premières propositions de la Commission européenne et exigeons des États membres qu’ils les mettent en œuvre.

Nous réitérons nos demandes :

– un cessez-le-feu immédiat et l’acheminement de l’aide humanitaire d’urgence ;

– ⁠⁠la libération inconditionnelle des otages israéliens ;

– la suspension de l’accord d’association UE-Israël ;

– des sanctions contre les responsables israéliens des crimes perpétrés à Gaza ;

– ⁠la reconnaissance de l’État palestinien afin d’avancer vers la solution à deux États ;

– la protection de la Cour Pénale Internationale, soumise à des sanctions américaines en raison des mandats émis envers des responsables israéliens.

La reconnaissance de l’État de Palestine doit marquer tournant indispensable vers une paix durable et juste et la sécurité de toute la région.

Note aux rédactions : Nora Mebarek et Pierre Jouvet sont présents à l’Assemblée Générale des Nations Unies à New-York.