Le Parlement européen a renforcé aujourd’hui la sécurité des citoyens en améliorant le système d’information Schengen (SIS). Le SIS est une base de données policières qui permet aux autorités d’y entrer des alertes sur des personnes recherchées, dans le cadre d’une enquête pénale, par exemple. Cette base est accessible par tous leurs homologues des autres États européens, et la consulter permet d’améliorer la coopération et de voir les procédures aboutir plus facilement.

Les eurodéputés socialistes et radicaux de gauche se félicitent de cette nouvelle réforme, qui permet au SIS d’être plus efficace sur des enjeux importants.

Pour Sylvie Guillaume, vice-Présidente du Parlement européen, « avec cette réforme toutes les personnes recherchées en lien avec des actes terroristes devront obligatoirement figurer dans le SIS, alors que les États membres le faisaient jusqu’ici sur base volontaire. Ce changement est crucial pour améliorer la coopération et l’efficacité de la lutte contre le terrorisme dans l’Union européenne ».

Pour Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy, Présidente de la délégation socialiste française, « la libre circulation dans l’espace Schengen implique de renforcer les contrôles aux frontières extérieures. Je me félicite de ce vote qui permet de mieux protéger les Européens et de sauvegarder leur liberté de circuler ».

Dans les négociations, les eurodéputés S&D ont également défendu la protection des données, et la création d’une alerte pour les enfants disparus ou les personnes vulnérables.