Pervenche Berès (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil, je vous invite à regarder attentivement ce paquet que la Commission vient de mettre sur la table, car il ne correspond pas, me semble-t-il, aux objectifs de la présidence luxembourgeoise.
Monsieur le Commissaire, j’ai l’impression que vous ignorez une lettre qui a été adressée par le président de cette institution au président de votre institution et qui dit:
‘On behalf of the Conference of Presidents I would therefore like to formally ask you as President of the European Commission to reconsider the package in light of the point raised here’.
Je n’ai pas le temps de revenir sur les points qui ont été évoqués par le président du Parlement dans cette lettre, mais j’attire quand même votre attention dessus.
Je vous remercie d’avoir cité le rapport Berès, mais vous semblez en ignorer l’essence. Car l’essence
du rapport Berès, c’est de montrer que les traités permettent de faire beaucoup de choses. Or, on a l’impression que la feuille de route que vous venez de nous proposer, c’est votre réponse à cette question: que peut-on faire sans révision des traités?
Si l’on ne peut faire que ce que vous nous avez proposé, l’euro est bien mal en point. Car que dites -vous de la nécessité de redéfinir la priorité en matière d’investissement pour la zone euro ou en matière de convergence réelle, ce qui suppose une harmonisation fiscale et sociale? Que dites-vous
de cette fameuse dimension sociale dont le président de la Commission nous a dit qu’elle serait le triple A de sa mandature? Et puis, je m’inquiète parce que, parfois, en vous écoutant et en lisant vos propos, j’ai l’impression qu’en réalité, vous répondez à une feuille de route de votre famille politique, sur le plan politique et sur le plan institutionnel. Ce n’est pas acceptable pour ma famille politique, dont le soutien est pourtant indispensable à l’exercice du pouvoir par votre Commission.
(L’oratrice accepte de répondre à une question « carton bleu » (article 162, paragraphe 8, du règlement)
Patrick O’Flynn (EFDD), blue-card question. – I am very grateful, as I know the lady is not keen on
blue cards. For once, she has made the points about the European level of governance and I suppose I made similar points earlier, but she should be looking at her own national government because her political party, with the French President’s party, has ruined the economy of France. It has chased all the wealth creators away – some of them have come to Britain and to London, and we are grateful for that. Surely the key to improving the French economy would be a much lower tax economic outlook than the one her disastrous Socialist President has imposed.
Pervenche Berès (S&D), réponse « carton bleu ». – Monsieur le Président, je remercie le citoyen britannique de s’intéresser à la situation de l’économie française, je l’invite à regarder les derniers chiffres du chômage, qui sont le résultat de la politique engagée par le président de la République, François Hollande