Jean-Paul Denanot (S&D). – Monsieur le Président, l’état d’urgence ne peut en aucun cas signifier l’emprisonnement des opposants politiques. Ce n’est pas par la violence et la terreur que se résoudront les problèmes. Quelle que soit la situation stratégique des États, l’Union européenne ne peut tolérer que les systèmes démocratiques soient bafoués.
Lorsque le docteur Merera Gudina est venu témoigner ici même, devant ce Parlement, de la situation dans son pays, il n’a fait que son devoir et ne peut en aucun cas être condamné pour cela, bien au contraire.
Au Parlement européen, nous devons rappeler sans cesse qu’un pays démocratique doit se caractériser par le respect du droit démocratiquement établi, notamment d’un droit d’expression de l’opposition, et par l’existence d’une justice indépendante.
Partout, particulièrement avec des États partenaires, nous devons exiger que la démocratie et les libertés d’expression soient garanties, de même que tous les droits de l’homme.