Jean-Paul Denanot (S&D). – Monsieur le Président, je ne sais pas si la rencontre interministérielle de l’OMC à Buenos Aires sera celle de la dernière chance, mais ce que je sais, c’est qu’il est urgent d’agir si nous voulons sauver cette institution actuellement dans la difficulté devant la multitude d’accords bilatéraux et le peu d’enthousiasme – c’est le moins qu’on puisse dire – de certains pays installés ou émergents à respecter les règles communes. Des juges plus nombreux sont indispensables pour les faire respecter. L’Union européenne, qui est le bon élève de l’OMC, ne doit pas pâtir de cette absence de contrôle suffisant.

Je voudrais, pour ma part, spécifiquement intervenir sur la question des services publics qui, de mon point de vue, doivent être protégés afin de répondre aux besoins des citoyens et des territoires. Oui, à des règles internationales pour le commerce des services marchands, mais une exception pour les services publics librement mis en place par les autorités publiques.